ÊTRE LÀ !
Seigneur, je voudrais être là ! 
Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence !
Un cœur qui écoute et voit, bien au-delà 
De ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !

J’aimerais déposer au cœur de la détresse
La chaleur de l’Amour dont tu fais la promesse
Qu’il apporte en son sein l’Esprit consolateur
Pour assécher les larmes de celui qui pleure !

Seigneur, je voudrais être celle qui caresse
Pour apporter la Joie et semer l’Espérance
A une âme brisée qui a perdu confiance
En ce Dieu Tout Amour et rempli de tendresse !

Seigneur, je voudrais être là ! 
Habiter le silence, là où il y a besoin !

Françoise

ÊTRE LÀ !
Seigneur, je voudrais être là !
Une simple présence pour celui ou pour celle qui souffre de l’absence !
Un cœur qui écoute et voit, bien au-delà
De ce que voient les yeux et qui n’est qu’apparence !

J’aimerais déposer au cœur de la détresse
La chaleur de l’Amour dont tu fais la promesse
Qu’il apporte en son sein l’Esprit consolateur
Pour assécher les larmes de celui qui pleure !

Seigneur, je voudrais être celle qui caresse
Pour apporter la Joie et semer l’Espérance
A une âme brisée qui a perdu confiance
En ce Dieu Tout Amour et rempli de tendresse !

Seigneur, je voudrais être là !
Habiter le silence, là où il y a besoin !

Françoise


Derniers commentaires

20.02 | 11:50

Merci frère Omer ! Depuis Noël vous avez rejoint toutes les personnes qui sont dans mon coeur et que je confie chaque jour à Marie quand je vais de "son côté" !
Françoise

20.02 | 11:41

Bravo Françoise, très très beau site internet et très beaux messages aussi fort que vrai et profond. Que Dieu bénisse votre initiative

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NOTRE PÈRE (Interprétation personnelle)

Notre Père, qui es aux Cieux,
C’est-à-dire tout en tous, en tout cœur empreint d’universalité,
Que ton Nom soit sanctifié
Par la louange de nos lèvres
Que ton règne vienne
Pour prendre part à ton Royaume
Que ta Volonté soit faite sur la terre comme au ciel
En mettant en pratique tous tes commandements
Donne-nous aujourd’hui, notre pain de ce jour
Par le Don de ton Corps dans ton Eucharistie
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés
Car peut-on demander à quelqu’un un crédit que nous lui avons-nous-même refusé ?
Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal !
Ne nous laisse pas nous tourner vers le mal, mais s’il nous arrivait d’être sous son emprise
Viens nous en délivrer, par ta Miséricorde !
Amen !

PARCOURS INITIATIQUE POUR LA VIE ÉTERNELLE

DESTINATION : VIE ÉTERNELLE

OUTILS :

Feuille de route : EVANGILE

Boussole : CROIX

Immunité : BAPTÊME

Clés : CONFIRMATION (Sagesse-Intelligence-Science-Conseil-Force-Piété-Crainte de Dieu)

Joker : SACREMENT DU PARDON

Barres énergétiques : EUCHARISTIE

Options : SACREMENT DU MARIAGE – ORDINATION – VIE RELIGIEUSE - CÉLIBAT

Bonus : PRIÈRE

OBJECTIF :

Permettre à tout être humain, quel qu’il soit, et d’où qu’il vienne, de pouvoir accéder, en toute liberté, à la Vie éternelle.

La règle consiste, pour chaque individu, à :

Former une équipe en invitant toute personne rencontrée sur le parcours avec une préférence pour celles qui semblent le plus en difficulté. Des personnes qui bénéficient de l’immunité, dès la naissance, pourront constituer des équipes spécifiques afin de guider celles qui ne l’ont pas encore reçue et qui souhaiteraient l’obtenir.
Former un seul corps (l’Eglise) pour surmonter les différentes épreuves en utilisant les différents outils mis à disposition.
Eviter le plus possible de rester seul pour ne pas être tenté de se laisser entraîner par des concurrents malhonnêtes dont le seul but est d’anéantir l’adversaire.
Si pour certains, le parcours semble trop difficile, ils ont toujours la liberté de renoncer, au risque de ne jamais atteindre la destination finale, ou au contraire d’utiliser le bonus qui renforcera les outils mis à leur disposition et augmentera toutes leurs chances d’atteindre leur objectif dans les meilleures conditions.
Les principaux atouts indispensables pour réussir ce parcours sont de disposer de ces 3 vertus que sont : La Foi, l’Espérance et l’Amour, sachant que celles-ci peuvent s’acquérir et grandir tout au long du parcours, à condition de ne pas chercher à être le meilleur mais à donner le meilleur de soi-même ! Cependant les meilleures places de la Vie Eternelle seront réservées à celles et ceux qui auront revêtu le grand manteau de l’Humilité !

Françoise

LA PIERRE PRÉCIEUSE


Il était une fois, il y a très longtemps, un jeune homme avide de richesses. Il pensait que s’il était riche il serait plus heureux et passait son temps à se lamenter sur son sort. Lui qui n’avait pas de parents et avait été élevé dans une famille pauvre, ne cessait d’envier tous ceux qui possédaient des biens, pensant que la vie était injuste. Il était persuadé que l’argent était la clef du bonheur !

 

Un jour, alors qu’à son habitude, il rôdait dans les bois, se cachant pour épier le passage de quelques riches seigneurs, espérant glaner quelque aumône ou quelques objets égarés, il fut témoin d’un incident ! Au moment où le carrosse d’un prince passait par là, une des roues s’engouffra dans une ornière, l’essieu se brisa, renversant le carrosse juste devant ses yeux. Il resta caché, observant la scène. Le prince et les passagers qui l’accompagnaient sortirent de la voiture afin de redresser le véhicule pour réparer la roue et surtout récupérer le contenu d’une cassette répandu sur le sol. Le jeune homme n’en croyait pas ses yeux ! Jamais il n’avait vu autant de richesses étalées devant lui. Des pierres précieuses jonchaient le sol. Devant ce spectacle étincelant, il fut ébloui dans tous les sens du terme. Il retint sa respiration, effrayé à l’idée qu’on puisse deviner sa présence et peu à peu, engourdi de rester dans la même position, il finit par s’endormir.

 

Lorsqu’il se réveilla, le carrosse avait disparu, il sortit de sa cachette et s’approchant du lieu de l’accident, son regard fut attiré par un éclat lumineux au milieu des herbes. Il se pencha et vit avec émerveillement et stupéfaction, un énorme diamant qui avait échappé aux regards des gens du prince. Il resta ainsi quelque temps, sans bouger, à observer le « trésor », puis tremblant, il regarda rapidement autour de lui afin de s’assurer que personne ne l’observait et s’empara du précieux butin.

 

Après avoir couru jusque chez lui en vérifiant qu’il n’était pas suivi, il sortit le diamant de sa poche pour l’admirer à son aise. Une grande joie s’empara de lui, enfin il était riche, il était heureux, il savait que le moment venu, il pourrait vendre ce diamant et obtenir tout ce qu’il désirait !

 

Cette nuit, il ne dormit pas beaucoup, il se réveillait régulièrement pour admirer « son Bien », faisant des tas de projets. Il était très excité, puis soudain, il fut pris de panique à l’idée qu’on pourrait lui voler ce diamant ! Il fallait à tout prix le protéger, le mettre à l’abri ! Il l’enveloppa dans un linge et alla l’enterrer au pied d’un jeune chêne. Certain que personne ne le trouverait là, il rentra chez lui satisfait et s’endormit paisiblement.

 

Le matin, au réveil, sa première pensée fut pour son « Bien » quel bonheur de savoir que désormais il ne manquerait plus de rien ! Il était encore jeune et il pourrait vivre longtemps à l’abri du besoin. Il lui fallait réfléchir à la façon d’utiliser son diamant afin d’en tirer le plus grand bénéfice !

 

Heureux, il sortit précipitamment afin d’aller se recueillir sur ce qu’il avait de plus précieux, quand une voiture à cheval, qui passait par là, le percuta violemment. Sa tête heurta une pierre et il perdit connaissance pendant plusieurs heures. A son réveil, il se trouvait dans une salle commune avec des malades qui semblaient beaucoup plus mal en point que lui. Mais que c’était-il passé ? Il n’en n’avait aucun souvenir. Apparemment, il n’avait rien de cassé et si ce n’est un violent mal de tête qui le faisait atrocement souffrir, il ne semblait pas malade. Une personne se pencha sur lui pour lui demander son nom, malgré une concentration extrême et tous les efforts qu’il déployait, sa tête semblait vide ! Il ne parvenait pas à retrouver qui il était, ni ce qui lui était arrivé. Tout lui semblait étranger !...

 

 

Ne présentant aucune blessure apparente, il n’y avait aucune raison pour qu’on le gardât à l’hôpital. On le pria de rentrer chez lui. Hélas, quel « chez lui » ? Il se retrouva seul dans la rue, ne sachant où aller, ni de quel côté se diriger. Il commença à errer, sans but, vivant de mendicité pendant des années, avant de mourir de froid, dans la plus grande solitude !...

 

Des années, des siècles ont passé depuis cette histoire. Révolutions et guerres se sont succédé jusqu’à la dernière guerre mondiale qui a laissé le pays dans un triste état. Peu à peu, le pays s’est reconstruit, retrouvant sa prospérité, avec un nombre recrudescent de naissances et malheureusement un grand nombre d’orphelins. Partout dans les communes de nouveaux lotissements fleurissent autour des clochers et il n’est pas rare de voir des engins défricher les terres environnantes pour y construire de nouvelles maisons. Des arbres sont abattus et la terre creusée pour les fondations est évacuée vers d’autres destinations. Il arrive souvent que celle-ci soit réclamée par des propriétaires de nouvelles maisons pour aménager leur jardin. C’est le cas d’une famille de ce village qui vient de s’installer avec le jeune garçon de la DASS qu’ils ont accueilli !

 

Le garçon, âgé d’une dizaine d’années a une véritable passion pour les pierres. Il passe son temps à chercher des cailloux de formes, de tailles et de particularités différentes. Ces pierres, il les trouve le plus souvent, sur les chemins qu’il aime parcourir, c’est un grand solitaire qui aime beaucoup la nature. Aujourd’hui, il est intéressé par les allées et venues des tracteurs qui apportent la terre et se fait une joie d’aider à ramasser les pierres dispersées sur le terrain. Il jette au fur et à mesure les cailloux dans un tas quand soudain, son attention est attirée par l’aspect plutôt insolite de l’un d’eux. Il commence à enlever la terre qui le recouvre mais celle-ci est si épaisse et si compacte que ses doigts ne suffisent pas à le débarrasser complètement de cette masse noirâtre. Il décide alors de le mettre dans sa poche et de continuer son travail.

 

Le soir au coucher, en se déshabillant, le jeune garçon retrouve son étrange caillou. Il le pose délicatement sur la table de chevet et s’endort, les yeux fixés sur lui. Le lendemain matin, il récupère le caillou et commence à retirer la terre collée avec l’aide d’un canif. Il semble assez intrigué de voir que celui-ci ne semble pas très lisse, il présente des petites aspérités sur lesquelles s’accrochent la terre, très difficile à enlever. Cependant, de nature très patiente, le garçon s’attelle à l’ouvrage qui s’annonce très laborieux !

 

Chaque soir, en rentrant de l’école, après avoir fait ses devoirs, il retrouve son précieux caillou et continue patiemment sa tâche. Peu à peu, il commence à entrevoir la véritable nature de cette pierre si différente. Entre les aspérités, une fois la terre grattée, il découvre avec stupeur, que celle-ci ressemble davantage à un morceau de verre terni qu’à une vulgaire pierre ! Jour après jour, il continue de gratter puis il entreprend de laver le caillou, de le brosser jusqu’à ce qu’apparaisse petit à petit, la transparence du verre ! Il lui faudra des semaines, voire des mois de travail pour retrouver l’éclat naturel du diamant !

 

Le garçon n’avait parlé à personne de sa découverte. D’ailleurs, il ne parlait pas beaucoup, il n’avait pas d’amis et il était très réservé. Le temps passé à polir et lustrer sa précieuse pierre l’avait rendue importante à ses yeux. Tellement importante qu’il lui arrivait de lui parler, de se confier à elle. C’était devenu presque une amie. Au début, il n’avait pas réalisé à quel point ce caillou était précieux au sens propre du terme, mais après quelques années, il prit conscience de la valeur de ce diamant et de sa vraie richesse !

 

Il n’avait jamais vraiment rêvé d’être riche. Lui qui n’avait jamais eu de parents, ni famille, n’avait qu’un seul souhait c’était d’avoir quelqu’un à aimer. Bien sûr, il y avait sa famille d’accueil, des gens très simples et très gentils, avec qui il se sentait bien. Il les aimait bien et n’était pas malheureux mais ce n’étaient pas ses parents, il n’avait pas de frères et sœurs. Il n’avait personne à qui confier ses secrets, ni personne à consoler et, avec les années, ce besoin d’aimer et d’être aimé était de plus en plus fort !

 

Après ses études, lorsqu’il fut en âge de trouver un métier, c’est donc tout naturellement qu’il décida de venir en aide à ceux qui, comme lui n’avaient pas eu la chance d’avoir une vraie famille. Il eut alors l’idée de vendre sa « pierre » afin qu’elle l’aide à réaliser son rêve. Bien sûr c’était un déchirement de se séparer de son bien le plus précieux, mais c’était pour la bonne cause. Il pensait que s’il avait eu la chance de découvrir ce diamant, enterré depuis des siècles, s’il avait pu lui redonner « vie », il n’avait pas le droit de le garder pour lui, il devait partager cette fortune avec les plus défavorisés.

 

Il décida donc de créer un village d’enfants afin d’accueillir des orphelins dans une famille constituée d’une maman et de frères et sœurs, entourés de beaucoup d’amour. Lui-même se sentait un peu le « papa » de tous ces petits. Il passait les voir régulièrement, il était toujours là pour régler les problèmes et plus il donnait d’amour plus il en recevait. Il vécut très longtemps et mourut paisiblement, entouré de tous ses « enfants et petits-enfants ».

 

Il leur confia avant de mourir qu’il n’avait jamais été aussi heureux que lorsqu’il avait vendu son bien le plus précieux pour semer l’amour autour de lui. Puis avant de s’endormir pour la dernière fois, il vit devant ses yeux, briller dans la lumière, une grosse pierre qui, étincelant de tous ses éclats, semblait lui montrer le chemin !

 

Françoise